🚧 Problématique
Les diagnostics de performance énergétique (DPE), d’un logement ou d’un bâtiment sont rattachés à une ou des adresses. Cependant, l’identification des DPE à l’adresse ne permet pas :
- de distinguer dans quel bâtiment le DPE a été réalisé, si par exemple une copropriété contient plusieurs bâtiments avec des caractéristiques énergétiques très disparates (bâtiment A, B, C) ;
- l’aggrégation de plusieurs DPE, au sein d’un même bâtiment, de manière fiable;
- la ré-exploitation des données DPE, souvent complexe et coûteuse.
✅ Solution apportée par le RNB
L’intégration des ID-RNB au sein des diagnostics de performance énergétique permet une meilleure structuration, géolocalisation et interopérabilité des données liées à la performance énergétique des bâtiments, au bénéfice des acteurs publics et des assujettis aux obligations réglementaires.

💬 Témoignages
"L’intégration des ID-RNB va consolider la base de l’Observatoire en fiabilisant la géolocalisation des DPE et apporter une simplification des appariements avec les différents jeux de données des bases de la sphère logement." - Aurore Roux, Responsable de l’Observatoire DPE-AUDIT à l’ADEME
"J’espère que bientôt on pourra avoir des ID-RNB sur plus de lignes côté ADEME pour pouvoir mieux affiner des études de vétusté des équipements sportifs au travers des DPE par exemple" - Rémi Dhalluin Coordinateur national à Data ES, la base de données des équipements sportifs et des lieux de pratiques du Ministère chargé des Sports
"Avec l'intégration du RNB dans les données LOVAC, il sera désormais possible d'afficher sur Zéro Logement Vacant de nouvelles données liées au bâtiment, afin de mieux qualifier la situation des logements vacants et des passoires énergétiques et ainsi mieux cibler les propriétaires à mobiliser pour lutter contre la vacance ou la prévenir.” - Zéro Logement Vacant
🚀 Impacts concrets
Pour l’ADEME, en charge de l’Observatoire DPE-AUDIT :
- améliorer la géolocalisation des DPE (ex : identifier les passoires thermiques de manière unifiée, sans doublons ni erreurs d’agrégation) ;
- mieux suivre dans le temps, l’évolution de la performance énergétique de chaque bâtiment ;
- suivre l’évolution de la rénovation du parc dans son ensemble ;
- détecter les diagnostics potentiellement erronés ou frauduleux, en permettant de regrouper et d’analyser les DPE d’un même bâtiment ;
- faciliter le croisement avec d’autres sources de données, notamment le répertoire des logements locatifs des bailleurs sociaux (RPLS), le registre national des copropriétés (RNC) ou les fichiers fonciers, permettant ainsi de mieux caractériser les typologies d’utilisateurs (copropriétés, bailleurs sociaux) et de cibler les politiques publiques de rénovation.
Pour les diagnostiqueurs DPE :
- de faciliter la saisie de la géolocalisation ;
- de gagner en rapidité, lors de la réalisation des DPE ;
- À terme, recueillir des informations essentielles sur le batiment. qu’ils tardent souvent à collecter (ex : documents attestant du type de chaudière ou du type de matériaux utilisés dans la construction… des informations reçues aujourd’hui tardivement ou difficiles).
Pour les réutilisateurs de la base DPE :
- simplifier les appariements des DPE avec les différents jeux de données des bases de la sphère logement, à des fins d’analyse ;
- mieux suivre et piloter leurs actions de rénovation des bâtiments (ex : parc social, bâtiment public…).

